Fosses

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ancienne carrière de Fosses

mercredi 1 mars 2017

Une situation politique inédite

Bonjour,

Les prochaines élections présidentielles s'annoncent de manière inédite, parce que pour la première fois les orientations programmatiques défendues par les écologistes au sein d'EELV sont mises au coeur des programmes de deux autres courants politiques importants qui, jusqu'à présent, considéraient ces idées comme marginales: la France insoumise et maintenant le Parti socialiste.  

Presque tout, en effet, devrait nous rassembler: la transition écologique et climatique, la  biodiversité, la défense des acquis sociaux remis en cause par la loi travail de 2016, la  sécurité sociale menacée par les programmes de droite et d'extrême droite, un revenu de base pour tous, la lutte contre la corruption, les libertés individuelles, la construction d'une sixième république plus démocratique.

C'est pourquoi le candidat écologiste Yannick Jadot a discuté avec Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon, pour rechercher un accord à trois en vue de présenter un candidat unique qui pourrait nous permettre d'être présent au second tour et de l'emporter face aux menaces d'un retour d'une droite réactionnaire, voire de l'extrême droite. 

Ces discussions ont abouti à un accord programmatique entre le PS et EELV, accessible sur le lien ci-après: texte-de-l-accord-entre-Hamon-et-Jadot

Il est regrettable qu'on n'ait pas pu aboutir à un accord avec la France insoumise, mais nous avons confiance en Benoit Hamon qui a su nous montrer qu'il défendait les valeurs de l'économie sociale et solidaire lorsqu'il était ministre. Son programme est clairement en rupture avec la politique gouvernementale menée ces cinq dernières années.

Pour autant, la vigilance est de mise car beaucoup d'élus sortants du PS sont des nostalgiques d'Emmanuel Valls ou de Hollande. Il ne faudra pas vraiment compter sur eux pour défendre le programme de Benoit Hamon... S'il n'y a pas un renouvellement important des candidat(e)s déjà pressentis par le PS,  il serait affligeant de les voir défendre un programme auquel ils ne croient pas! Mis à part Benoit Hamon lui-même et son équipe, les meilleurs défenseurs de ce programme se trouvent à EELV, le parti qui a inspiré l'essentiel des programmes de Benoit Hamon ou de Jean-Luc Mélenchon. 

Et si jamais nous devions perdre les présidentielles, cela ne nous empêcherait pas de poursuivre nos efforts: nous ne ferons jamais confiance à un homme ou une femme réactionnaire ni même à un autre qui se prétendrait charismatique ou providentiel. Il nous sera toujours possible de nous rassembler pour mener cette transition écologique, sociale et politique.

mercredi 15 février 2017

Construire des logements à FOSSES: une nécessité, mais pas n'importe comment !

En 1954, l'abbé Pierre avait alerté les Français sur la situation dramatique des logements en France. Il s'était indigné de l'insalubrité, de l'indignité et déjà de la précarité énergétique dans lesquels vivaient quelques millions de Français! Son appel fut à l'origine d'un sursaut salutaire qui permit, dans les années 60,  la construction de plusieurs centaines de milliers de logements assurant un minimum de confort aux ménages à revenus modestes, le tout pour des loyers modiques. 

Hélas, l'importance réelle  de l'effort accompli n'a jamais permis de résorber complètement le mal logement de nombreux foyers. La concentration de populations à revenus modestes dans des banlieues manquant de manière criante des services les plus élémentaires n'a rien arrangé. Et au fil des ans, les grands ensembles d'immeubles construits avec économie de moyens, et mal entretenus, se sont fortement dégradés. L'augmentation des charges (d'entretien et d'énergie notamment) a en partie contrebalancé la faiblesse des loyers. Les offices gestionnaires des HLM ont dû faire face à une augmentation des dépenses, une diminution progressive de l'investissement public en faveur du logement et, en période de crise économique, une augmentation des loyers impayés. Aujourd'hui, il faut le reconnaître, l'accès au logement social n'est plus aussi facile qu'autrefois. De nombreux ménages inscrits sur des listes d'attente depuis plusieurs années continuent donc d'occuper des logements indignes, tout en versant des loyers mirobolants à quelques propriétaires ("marchands de sommeil") peu scrupuleux. 

Depuis quelques années, avec la politique de la ville, les lois SRU puis la loi ALUR, le législateur cherche à corriger les erreurs du passé. Il s'agit, entre autres, d'encourager la mixité sociale, de favoriser la création de logements décents, de réduire la précarité énergétique, le tout dans des centres urbains correctement équipés en services. Mais il faut aussi compter avec des politiques publiques restrictives allant dans le sens contraire: fermeture de services publics (bureaux de postes, sécurité sociale, pôle emploi)  et des réactions négatives des populations déjà installées... Celles-ci veulent bien créer des logements sociaux, mais loin de chez elles. 

A Fosses, l'opération de rénovation urbaine menée depuis plusieurs années par le municipalité a permis de remplacer certaines tours qui étaient particulièrement dégradées, d'en rénover d'autres et de construire des immeubles neufs, en assurant un équilibre entre habitat social et accession à la propriété, le tout sans s'étendre sur les terres agricoles ou les espaces verts. Ceci donne à la ville de Fosses un nouveau visage, avec un véritable centre ville, une place centrale avec un café et des commerces attrayants. 

Des propriétaires privés se sont également lancés dans des opérations de densification en agrandissant leur propriété pour la diviser en plusieurs logements, comme le permet la loi ALUR. Ces différentes constructions, ajoutées les une aux autres, contribuent elles aussi à augmenter légèrement la population qui devrait bientôt dépasser les 10 000 habitants. cette densification génère parfois une certaine irritation (nouveau voisinage, difficultés de stationnement, par exemple) mais la commune cherche à remédier à ces problèmes, en concertation avec les habitants, quartiers par quartiers. Ce n'est pas toujours simple car d'une part la création de places de parking encourage les familles à détenir des voitures en plus grand nombre et, d'autre part, beaucoup réclament des places de stationnement mais  ne veulent pas voir leurs voisins garer leur voiture devant chez eux. Là aussi, il convient de sortir de la concertation en  prenant des décisions les plus équilibrées possibles.  

Dans le village, cette fois, un bailleur social privé a prévu la création de 65 logements sociaux sur l'emplacement d'une vielle ferme en ruine. Cet ensemble de bâtiments dont la hauteur maximum ne dépasse pas celle des constructions voisines ne dénaturera pas le paysage. L'architecte des bâtiments de France a donné un avis favorable au projet et le permis de construire a repris intégralement les quelques observations qu'il a faites. Quelques voisins immédiats se sont plaints de voir leur vue sur la vallée de l'Ysieux se réduire, mais personne n'est propriétaire de la vue sur un paysage, aussi jolie soit-elle. D'autres craignent pour leur tranquilité. Face à ces recours, la justice administrative va suivre son cours. Dans le même temps, plusieurs habitants du village cherchent déjà à y réserver des logements pour leurs enfants. Quant aux parents d'élèves, ils espèrent qu'avec les nouveaux résidents, on pourra rouvrir la classe qui a été supprimée à l'école Dumas, faute d'élèves en nombre suffisant. Quant aux difficultés de stationnement évoquées par certains des plaignants, elles sont prises au sérieux par une réflexion de la municipalité portant sur le village dans son ensemble dans le cadre de l'étude  EUROPAN.

samedi 11 février 2017

Les transports en commun sur le territoire de la communauté d'agglomération


Les usagers du RER D entre Goussainville et Fosses sont aujourd'hui désespérés de voir la fréquence des suppressions de trains entre Goussainville et Orry la ville. Il ne s'agit pas de simple retards de trains que les usagers peuvent anticiper lorsque les contraintes de leur travail ou de leurs déplacements l'exigent, mais de véritables suppressions de trains à répétition qui génèrent au mieux du stress et au pire un licenciement ou la perte d'une affaire. Utiliser la voiture sur l'autoroute A3 ou A1, ce n'est pas mieux, tant les embouteillages, la pollution et les contraintes de stationnement à Paris sont rédhibitoires.

Et, si rien n'est fait, ça ne devrait pas s'améliorer avec l'augmentation du trafic attendue du fait de l'urbanisation croissante dans le nord-est de l'île de France, de Vémars à Louvres ou Puiseux notamment.

En bout de ligne, les usagers sont lourdement pénalisés. Un train en panne, c'est tous les trains qui suivent qui s'arrêtent, faute de voies de dépassement. Et quand les habitants  de Goussainville à Orry la ville attendent gare du nord un train qui leur est destiné, ils ne peuvent pas monter dans le train, tellement il est bondé, pire que dans une boite de sardines. Souvent même, il s'arrête sans prévenir à Goussainville,  plusieurs stations avant sa destination.


Or tous ceux qui sont amenés à discuter avec la SNCF savent combien il est difficile de convaincre cette vénérable institution à changer sa manière de gérer cette ligne et particulièrement lors des incidents à répétition dont les usagers sont victimes 

Il faut lancer une véritable concertation entre les associations d'usagers, la région Ile de France, la SNCF, le STIF, les conseils départementaux concernés et la communauté d'agglomération Roissy-Pays de France,  pour élaborer une nouvelle politique des transports en commun ayant une vue globale sur ce territoire du nord-est de l'île de France.

Aucun sujet tabou ne devra être écarté:

- les modalités de régulation du RER D en bout de ligne;
- trouver, en cas d'incidents, d'autres transports de substitution que les bus de remplacement qui sont trop lents et surtout mis en place beaucoup trop tardivement;
- créer et gérer des sites de covoiturage de dépannage;
- créer des liaisons transversales régulières entre les gares des lignes B et D à faible empreinte environnementale  (liaison par téléphérique notamment);
- remplacer le projet de  ligne LGV Roissy-Picardie ruineuse compte tenue de la faible fréquentation attendue, par une ligne TER reliant les lignes D et B via  Fosses et/ou Louvres;
-  prévoir des transports à la demande efficaces qui tiennent compte des horaires décalés auxquels sont malheureusement soumis certains  personnels;
- renoncer à l'augmentation du coût prix du « Pass Navigo unique» annoncée par la région Ile de France;
- réfléchir avec les municipalités concernées aux reports de trafic d'une gare à une autre, liés aux politiques de stationnement des communes riveraines.

jeudi 9 février 2017


Promouvoir l'agriculture bio dans le val d'oise et en Ile de France


Le Val d'oise est le seul  département qui a vu le nombre d'agriculteurs bio baisser entre 2014 et 2015! Et la région Ile de France, dans son ensemble, est à la traîne, alors que c'est une des régions où la demande est la plus forte.  Partout ailleurs, le nombre d'agriculteurs bio augmente, même si c'est à un rythme plus faible que celui de la consommation. Alors, ne serait-il pas possible d'installer des maraichers, des céréaliculteurs et des éleveurs bio sur le triangle de Gonesse plutôt que d'y créer une station de ski dévoratrice d'énergie fossile ?
Pour en savoir plus sur  le potentiel de l'agriculture bio: http://www.pactebio2017.com/
L’agriculture et l’alimentation bio peuvent devenir un secteur économique stratégique. La France est en effet en mesure de devenir, d’ici 2022, le 1er pays consommateur de produits bio en Europe. La bio fournit déjà plus de 100 000 emplois dans les fermes, le conseil, la transformation et la distribution spécialisée et elle pourra encore créer des   dizaines de milliers d’emplois non délocalisables dans les années à venir. Mais pour pouvoir répondre à la demande croissante et rendre la bio plus accessible à nos concitoyen.ne.s, 20% des surfaces agricoles devraient être cultivées en bio en 2022 (contre 6% seulement aujourd'hui), ce qui serait tout à fait possible si elle pouvait bénéficier des aides de la politique agricole commune versées aujourd'hui essentiellement à l'agrochimie polluante.


mercredi 8 février 2017

Du bio dans les cantines de nos écoles ?

Le SIRESCO qui  approvisionne les cantines des écoles municipales de Fosses et de nombreuses autres communes voisines, fait partie des quatre sites pilotes de «restauration responsable» en collaboration avec la Fondation Nicolas Hulot. Leur méthode part d’un état des lieux  sur les approvisionnements, le gaspillage et déchets, les locaux et le matériel, les éco-gestes, le bien être alimentaire…
Je soutiens globalement cette  démarche entamée par le SIRESCO et je souhaite voir prochainement dans nos cantines émerger de vraies initiatives sur le gaspillage alimentaire et les éco-gestes. L’ADEME dans un rapport récent sur le gaspillage alimentaire situe en effet  le gaspillage alimentaire dans les cantines entre 150 et 200 grammes par jour, soit entre 14 et 21 tonnes par an, soit l’équivalent d’un budget situé entre 45.000 et 60.000 € par an, pour l’ensemble des cantines de Fosses.
Coté qualité de l'alimentation, ce syndicat intercommunal a introduit 14.36 % de bio dans ses menus en 2015. C'est bien mieux que les moins de 4% de la nourriture servie aujourd’hui dans les cantines nationales, mais il aurait été possible d'aller beaucoup plus loin, jusqu'à au moins 25% d'aliments biologiques produits localement. L’assemblée nationale a adopté fin 2016 un seuil de 20% d'aliments bio et locaux en restauration collective que le Conseil Constitutionnel, saisi par des parlementaires réactionnaires, a fini par censurer
Il est pourtant nécessaire de généraliser l'alimentation bio dans nos cantines pour lutter contre la malbouffe et la centaine de pesticides cancérogènes ou reprotoxiques qu'ingèrent nos enfants à leur insu. Il en va de la préservation de l'environnement, de la santé et de l'avenir de nos enfants.

jeudi 29 décembre 2016

Europa City: un autre projet est possible !

 

On veut nous faire croire qu' EUROPA CITY ne ressemblera à aucun centre commercial connu, qu'il attirera une clientèle fortunée d'hommes d'affaire prêts à dépenser beaucoup d'argent sur le site de Gonesse. Celui-ci aurait tout d'un coup beaucoup plus d'attrait touristique que notre capitale ? Il est vrai qu'on ne fera pas de ski douze mois sur douze depuis le haut de la tour Eiffel... Mais quelles personnes censées peuvent simplement imaginer qu'on fera du ski à Gonesse? Hélas, le ridicule ne tue pas, car si c'était le cas, le projet serait déjà enterré !


Combien avons nous lu ou entendu de promesses alléchantes en richesses produites, en emploi créés ! Et autant de désillusions à attendre !

Tout d'abord, le nombre d'emplois promis est complètement irréaliste si on le compare aux emplois créés dans des zones d'activités d'importance comparable. Et comme la zone est déjà saturée de zones commerciales qui se concurrencent les unes les autres, on constate déjà que les emplois créés à Aeroville détruisent ceux d'à coté. Nul doute que Europa City détruira à son tour ceux d'Aeroville  et de Parisnord!

Quant aux emplois de cadres supérieurs, ils ne profiteront guère aux habitants proches du grand Roissy. Ils ne vont pas venir habiter dans un environnement aéroportuaire bruyant dont les espaces naturels restants auront été méthodiquement saccagés par le projet lui-même.

Si ce grand projet inutile devait voir le jour, il détruirait ce qu'il nous reste de terres agricoles et entraînerait encore plus de circulation automobile et de pollution sur nos routes déjà saturées.


Alors, avec le collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG), il est encore temps de dire NON et de préserver ces terres où l'on recherche avidement quelques espaces verts pour respirer tranquillement à l'abri de la pollution automobile. 

Site : http://nonaeuropacity.com/ 

Construire désormais  une véritable politique de la Santé et du Bien-être

L’Augmentation exponentielle du nombre de maladies chroniques (allergies, cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies neurodégénératives, dépressions...), la baisse de l'espérance de vie en bonne santé et un mal être croissant des personnes, sont le signe d' une carence de la politique de santé actuelle.

Pour cela, il convient notamment::
  • de développer la prévention et pas seulement une politique de soins et le dépistage,
  • de lutter contre un environnement pollué et des modes de vies néfastes chez soi comme au travail  (sédentarité, « malbouffe », risques psychosociaux),
  • mettre au centre de cette nouvelle politique la médecine généraliste de proximité et les maisons de la Santé et du Bien-être .
Sur le territoire de Roissy Pays de France , les maisons de la Santé et du Bien-être au plus près des citoyens pourraient être dans ce domaine la pierre angulaire d’une politique locale efficace.
Afin d’assurer la bonne réussite de cet objectif, ces espaces devraient impérativement :
 - être (autant que possible) co-gérés avec les usagers,
 - ne pas être qu’une juxtaposition de professionnels médicaux dans un même lieu,
 - se mettre en réseau,
 - bénéficier de fonds publics pour assurer une véritable politique de prévention,
 - promouvoir un environnement favorable à  la Santé et au Bien-être dans tous nos lieux de vie (travail, études, maison, extérieur…)
 - accueillir aussi des intervenant-es de médecines dites complémentaires (acupuncteur, ostéopathe, psychologue, naturopathe …) 
 - coordonner un réseau regroupant tous les acteurs de la  Santé et du Bien-être  
 - assurer d’autres modes de rémunération en complément du simple acte médical
 - accompagner les personnes en soin (aide à domicile, gestion des documents administratifs, suivi psychologique…)
 - développer des actions d’éducation et de promotion de la Santé et du Bien-être  

Afin d’avancer  sur ce thème , nous appelons en 2017 à la co-organisation d’Assises de la Santé et du Bien-être sur le territoire de  Roissy Pays de France, avec l’ensemble des acteurs de ce secteur et les usagers.
Lutter contre la désertification médicale dans nos communes


C'est en grand nombre que les médecins de ville formés dans les années 70 partent aujourd'hui à la retraite. Dans le même temps, peu de jeunes médecins choisissent de s'engager vers la médecine générale et, quand ils le font, ils s'installent en priorité au centre des grandes villes, où ils trouvent le confort, et peu de déplacements à effectuer. A l'instar des communes voisines de l'Oise ou de Seine et Marne, les communes du Nord-Est du Val d'Oise sont particulièrement laissées pour compte. C'est pourquoi les écologistes réclament :
  • d'assouplir le numerus clausus pour former davantage de médecins,
  • de créer au plus prêt des habitants de véritables centres de santé publics disposant sous le même toit d'un secrétariat médical commun, d'un service public de prévention, de médecins généralistes et spécialistes, d'infirmières, de kinés, d'ostéopathes, acupuncteurs, etc...

Défendre les établissements publics de santé à Marly la ville, Villiers le bel et Gonesse!

Installé dans des locaux neufs, on aurait pu penser que tout irait dans le meilleur des mondes dans l'hôpital flambant neuf de Gonesse ! Hélas, le temps d'attente aux urgences, déjà exagérément long, a doublé, passant de 6h à 12 h.. Avec la fermeture concomitante de l'hôpital gériatrique Adelaïde Hautval de Villiers le Bel (ancien hôpital Charles Richet) qui s'est reporté sur Gonesse, le nombre total de lits a diminué et les conditions de travail du personnel sont déplorables.
Après la fermeture du Cèdre bleu à Sarcelles et l'hôpital gériatrique de Villiers le Bel, l'EHPAD Jacques Achard de Marly la ville est menacé à son tour. C'est sous le prétexte de la vétusté des installations ou de leur sous-utilisation que l'agence régionale de la santé  (ARS) a décidé de supprimer temporairement ou définitivement près de huit cent lits pour l'hospitalisation publique sur le territoire du nord-est du val d'oise ! Le tout pour remplir et rentabiliser des établissements privés plus chers, plus loins...
Pas rentables, paraît-il ? Mais que deviendront toutes ces personnes dépendantes ? Nos concitoyens devront-ils choisir entre des établissements privés à plus de 3000 euros par mois ou des établissements publics situés à deux heures de route de là où vivent leurs familles ? Les dépenses supplémentaires seront-elles prises en charge par la sécurité sociale ? Et qu'en pense le personnel ?
Les écologistes refusent que les personnes âgées soient déplacées comme des pions sur un jeu d'échec. Elles ont besoin de recevoir la visite de leurs proches, dans un environnement stable et confortable.
Ensemble défendons les établissements publics de santé !

Augmentation des nuisances aériennes nocturnes dans le nord-est du val d'oise

Arrêtons les mouvements d'avions la nuit à Roissy CDG.


Selon l''ADVOCNAR des études européennes convergentes montrent une atteinte réelle à la santé liée aux troubles du sommeil et notamment un accroissement de l'hypertension artérielle avec ses conséquences sur l'infarctus du myocarde et les AVC.
Le bruit ambiant étant plus faible la nuit et les avions opérant la nuit étant plus bruyants, car plus anciens et plus gros, l’émergence de bruit atteint des seuils insupportables.

Le sujet est très sérieux. Pourtant les pouvoirs publics poursuivent leur politique du laisser-faire. Les concurrents directs de Roissy CDG ont pris des mesures strictes de réduction des vols de nuit tel l'aéroport de Franckfort, qui a établi un couvre-feu depuis le 1er novembre 2011 de 23h à 5h. Mais à Roissy, non seulement on ne fait rien, mais on élargit même la zone survolée par les couloirs aériens ! 

Les vols de nuit ont continué leur progression à un rythme supérieur à la croissance globale du trafic.Et les quelques restrictions mises en place sur le cœur de nuit (0h – 5h) ont eu l’effet  pervers de reporter les vols sur les périodes d’endormissement et de réveil qui sont pourtant  les plus sensibles aux troubles du sommeil. La tranche 5h-6h est à ce titre très caractéristique de cette concentration puisque le nombre de mouvements de ce créneau horaire a doublé en moins de 10 ans.
Le territoire autour de Roissy CDG, parmi les plus peuplés de France, concentre l’essentiel de ce trafic qui participe également aux pollutions atmosphérique déjà très importantes, attestées par les fréquents pics de pollution.
Les associations FNE et UFCNA ont pourtant demandé le plafonnement de Roissy CDG au niveau moyen de ses principaux concurrents européens, Londres Heathrow, Amsterdam Schiphol et Francfort ce qui correspond à une division par deux du nombre de mouvements sur la nuit (22h – 6h). L'idéal serait d'obtenir à terme un  couvre-feu nocturne de huit heures.