Fosses

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ancienne carrière de Fosses

mercredi 22 mars 2017

Pourquoi sortir du nucléaire ?

Pourquoi sortir du nucléaire ?

La sécurité : 

Abandonner le nucléaire en une vingtaine d'années permettrait d'éviter un accident majeur sur notre parc de réacteurs vieillissants qui n'ont pas été conçus à l'origine pour durer plus de 30 à 40 ans. Souvenons nous des accidents de Three Mile Island (USA), Tchernobyl (URSS) et Fukushima (Japon) : les centrales nucléaires françaises ne sont pas à l'abri d'erreurs humaines, de problèmes techniques ou d'actes de terrorisme qui feraient courir un risque majeur pour la population ! Mais au delà du risque d'accident sur les réacteurs, nous ne savons toujours pas quoi faire des déchets nucléaires qui créent des risques énormes pour notre santé et pour l'environnement, et ce durant plusieurs  centaines de milliers d'années!
 
Avec un parc de centrales, vieillissant et surdimensionné, un usage militaire qui a déjà fait de nombreuses victimes dans le Sahara ou à Bora Bora, une usine d'enrichissement de l'uranium et surtout le site de la Hague qui réceptionne et traite des déchets nucléaires du monde entier, la France est sans doute le pays le plus exposé à tous ces risques !

Le coût réel du nucléaire a été sous-évalué car le coût du démantèlement des centrales va se répercuter sur nos factures d'électricité. On voit aujourd'hui que l'argument du «nucléaire, pas cher» s'écroule : selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), le prix moyen de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque tourne autour de 62,50 euros le mégawattheure (MWh), soit deux fois moins que l'électricité qui devrait sortir de l'EPR de Flamanville aux environs de 120 euros le MWh.

L'emploi : la reconversion du nucléaire français, le développement des technologies économisant l'énergie, additionnées aux énergies renouvelables devraient créer plusieurs centaines de milliers d'emplois durables et non délocalisables.

L'autonomie énergétique: Seules les économies d'énergie et les énergies renouvelables permettent d'assurer une véritable indépendance énergétique, au contraire des centrales nucléaires qui nécessitent d'importer 100% de l'uranium indispensable à leur fonctionnement.

mardi 21 mars 2017

 

Le Triangle de Gonesse: pourrait devenir un hub de l'agriculture péri-urbaine au sein du Grand-Roissy !

Dans le cadre d'un appel à projets "Inventons la métropole du grand paris" , l'association Terre de liens Ile de france, en lien avec le réseau des AMAP,  Biocoop, France Nature Environnement, Fermes d'avenir, Le champs des possibles, Commerçants de France et quelques autres, a présenté un projet phare visant à développer l'agroécologie dans le territoire péri-urbain du Triangle de Gonesse.

Ce projet permettrait de créer de nouveaux emplois verts et des structures d'insertion qui bénéficieraient à la population locale. L'implantation d'éco-hameaux et d'éco-villages pourrait également permettre une régénération urbaine.

De fait, la région Ile de France a terriblement besoin d'agriculteurs de proximité pour  approvisionner  les banques alimentaires, les coopératives bios et les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) qui se développent actuellement à un rythme accéléré, mais qui sont freinés dans leur développement par une urbanisation anarchique. De même, les collectivités locales peinent  à trouver suffisamment d'agriculteurs bios pour approvisionner les cantines scolaires et autres restaurants collectifs en produits de qualité.

La population de ce territoire a également besoin de conserver des espaces de respiration, de découverte de la nature et de la ruralité dans ce territoire périurbain toujours plus pollué. 

Pour que ce projet de "hub de l'agriculture péri-urbaine" ne soit pas délaissé au profit d'investisseurs immobiliers sans scrupules, soutenons cette initiative en prenant contact avec le groupement CARMA Gonesse: groupement.carna@gmail.com