Fosses

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ancienne carrière de Fosses

vendredi 30 juin 2017

Révision des rythmes scolaires dans les écoles primaires et maternelles de FOSSES


Le conseil municipal se réunit ce soir 30 juin pour statuer sur le retour à la semaine de quatre jours tel que le nouveau Gouvernement l'a proposé dans son décret du 27 juin 2017. Au vu des résultats de la consultation engagée auprès des parents d'élèves et enseignants, il ne fait guère de doutes que le conseil municipal dont je fais partie devrait voter en faveur de ce changement qui simplifie les conditions de garde des enfants et permet d'harmoniser les rythmes de la vie scolaire avec ceux du travail d'un grand nombre de parents.

Il ne restera plus qu'à adresser cette requête à l'inspecteur d'académie qui, on l'espère, devrait l'entériner au plus vite pour permettre aux parents et enseignants d'organiser au mieux la prochaine rentrée scolaire.

J'assume pleinement ce vote, mais malgré tout, je ne peux pas cacher un sentiment d'amertume devant cette précipitation à revenir en arrière quand je pense au magnifique travail qui a été accompli par les animateurs et associations qui se sont fortement investis ces deux dernières années dans les nouvelles activités pédagogiques qui ont été dispensées dans nos écoles. 

Comment ne pas penser aussi à la fatigue des enfants et aux difficultés d'apprentissage dénoncées par les médecins spécialistes qui mettent en cause la longueur des journées d'écoles, depuis qu'on a supprimé l'école le samedi matin? 

Comment également ne pas se mettre à la place des animateurs qui ont exercé leur activité avec passion et qui vont se retrouver sans travail à la rentrée prochaine? 

Et comment ne pas regretter que les élèves ne puissent plus bénéficier des activités qui leur ont tant plu?  de la poterie, à  l'équitation, la découverte des oiseaux ou celle de la biodiversité, par exemple...

Pour que cet investissement pédagogique ne soit pas balayé du jour au lendemain, faisons en sorte que ces activités puissent, au moins en partie, être reprises le mercredi ou le week end.



mardi 20 juin 2017

 Défendons la ferme Lemoine contre l’avenue du parisis Est.


La région Île-de-France et le conseil départemental du val d’oise n’ont vraiment rien compris à la COP 21. Ils prévoient d’octroyer plus de 50 Millions d’euros à divers projets routiers dans le Val d’Oise dont le projet périmé de l’avenue du Parisis Est. Ces projets ruineux vont encore renforcer l’usage de la voiture alors que notre département est soumis à des pics de pollution récurrents.Avec les Amis de la terre du val d’oise et d’autres associations de défense de l’environnement, je réclame qu’après des décennies de tout routier, priorité absolue soit accordée aux modes de transport non polluants.
Il est particulièrement inadmissible que l’avenue du Parisis Est(encore appelé BIP)  puisse se voir octroyée près de 40 Millions d’Euros. Cette infrastructure d’un coût exorbitant (150 MEuros) est un projet du passé. Il ne répond  pas à un besoin réel de circulation et ne fera qu’apporter des nuisances et de la pollution supplémentaire. La ferme Lemoine à Arnouville lès Gonesses pourrait même être menacée alors qu’elle constitue un rare exemple de ferme laitière qui commercialise sa production directement  avec les populations locales de Villiers le bel, Gonesse et Arnouville. Située à seulement 15 km de Paris, c’est un véritable havre de paix, loin du stress des villes, où la nature reprend tous ses droits: une magnifique balade à la campagne. Dépaysement garanti!

Etre contre Europa City, c’est aussi être contre la spéculation immobilière


Alors que la friche industrielle libérée par PSA sur le site voisin d’Aulnay sous bois a du mal à trouver des entreprises désireuses de s’y installer, on peut se demander pourquoi IMMOCHAN n’a pas choisi le site d’Aulnay plutôt que celui de Gonesse.
On nous fait croire qu’IMMOCHAN et son allié chinois sont des investisseurs qui risquent leur capital investis pour créer des milliers d’emplois. Sur ce point, nous savons déjà que les emplois promis comportent des mensonges (on compte 3 fois les emplois créés par le chantier, par exemple) et que ce sont de toute façon des leurres puisqu’ils ne compenseront pas les emplois supprimés dans les centres commerciaux avoisinants (voir le site www.nonaeuropacity.com ).
Mais savez-vous aussi qu’ils achètent le terrain au prix très avantageux de la terre agricole (5 euros/m2 proposés, peut-être 9 euros après négociation ?) alors que le prix d’un terrain constructible est voisin de 300 euros/m2 et celui d’un terrain construit avoisinera 650 euros/m2 ?
Si ce projet était mené à son terme, cette culbute financière bénéficierait de la complicité des pouvoirs publics français: le projet de ligne 17 dont le tracé fait un détour pour implanter une gare en plein milieu des champs est en effet entièrement financé par des fonds publics.
Qui nous a dit que la politique du Gouvernement visait à lutter contre la spéculation foncière? Quand on sait que la famille MULLIEZ est établie en Belgique pour éviter de payer ses impôts en France, il y a de quoi être scandalisé.

Remerciements


Durant cette campagne législative, je remercie les électeurs et tous ceux qui m’ont aidé à porter un projet écologiste, solidaire, démocratique et européen.
Malgré les résultats qui vont donner une très large majorité à La République En marche, la très très forte abstention que nous avons constatée lors de ce scrutin montre qu’il n’y a pas un véritable engouement de la population en faveur du Gouvernement.
Ceci dit, sur la 9ème circonscription, aucun candidat de gauche et écologiste ne sera présent au second tour et je ne donnerai aucune consigne de vote.
Sur les autres circonscriptions, EELV fait confiance à ses électeurs et les invite à :
faire battre la candidature de l’extrême droite lorsqu’elle existe,
faire leur choix en privilégiant les candidatures qui prendront des engagements clairs et précis en faveur de l’écologie, la transition écologique et solidaire, la lutte contre la précarité et les discriminations;
permettre le pluralisme politique, qui est une nécessité démocratique en contribuant à la présence de députés de gauche à l’Assemblée nationale.
Le Bureau exécutif d’EELV se réunit ce lundi 13 juin pour étudier la situation politique nationale issue de scrutin, mais d’ores et déjà, dans la logique de nos engagements, j’appellerai personnellement à soutenir les candidatures France Insoumise lorsqu’elles sont présentes au deuxième tour, parce qu’elles s’engagent notamment pour la transition écologique, la défense des objectifs de l’Accord de Paris, du droit du travail et pour le respect de l’état de droit mis à mal par l’état d’urgence et ses tentatives d’intégration dans le droit commun.

mercredi 7 juin 2017

Priorité aux transports du quotidien

Les écologistes donnent la priorité aux transports du quotidien. Le temps de transport moyen des Francilien-nes est de 1h30 par jour. Pour 1 habitant sur 4, il est même de plus de 2h. Cela veut dire qu’un quart des Francilien- nes passe un mois de sa vie par an dans les transports. Il est normal dans ces conditions que les usagers du RER veulent voyager dans un espace où l’on respire, on se déplace en sécurité, et où on se sent protégé et respecté.
Mais les usagers du RER D doivent ajouter à leur journée de travail la précarité du temps de transport quotidien. Les suppressions de trains à répétition au début ou en bout de ligne, vers Orry la ville, génèrent du stress quand ça ne conduit pas à des problèmes de garde pour les enfants, à la perte d’une affaire ou à un licenciement ! 

L’augmentation prévisible du trafic, du fait de l’urbanisation croissante dans le nord-est du val d’oise, n’arrangera rien. En bout de ligne, les usagers sont lourdement pénalisés. Un train en panne, ce sont tous les trains suivants qui s’arrêtent, faute de voies de dépassement. Et quand les habitants de Gonesse à Survilliers-Fosses attendent gare du nord un train qui leur est destiné, ils ne peuvent pas monter dans le train, tellement il est bondé, pire que dans une boite de sardines.

Nous voulons non seulement moderniser le RER mais aussi modifier les modalités de régulation des trains et prévoir, en cas d’incidents, d’autres moyens de substitution que les bus de remplacement mis en place trop tardivement.

Il faut aussi privilégier les investissements ferroviaires dans la création de liaisons RER et TER plutôt que dans des lignes à grande vitesse qui ne profiteront pas aux riverains dont les gares ne seront pas desservies. On sait d’ailleurs d’avance que la ligne TGV Roissy-Picardie ou le CDG Express seront chères et déficitaires comme la grande majorité des lignes de ce type. Des lignes transversales à faible empreinte environnementale desservant les gares de nos lieux de vie devraient être créées pour permettre aux habitants pas trop éloignés de rejoindre leur bassin d’emplois en transport en commun tout en évitant l’engorgement du centre de Paris.

Utiliser la voiture sur l’autoroute A3 ou A1, ce n’est pas mieux, tant les embouteillages, la pollution et les contraintes de stationnement sont rédhibitoires.
Il faut entièrement réinventer les mobilités quotidienne entre domicile et travail en créant des sites de covoiturage ou d’autopartage, de location de véhicules propres et des transports à la demande efficaces qui tiennent compte des horaires décalés.
Il faut aussi renoncer à l’augmentation du prix du « Pass Navigo unique».

dimanche 14 mai 2017

Pour une autre réforme du droit du travail

 
La loi travail (dite "loi El Khomry) votée en 2016 prétendait réduire le chômage en assouplissant les règles en matière de licenciement et en accordant en contrepartie aux salariés un pseudo "compte personnel d'activité" qui leur accorde un droit à la formation tout au long de la vie, plafonné à 150 heures. C'est ce qu'elle appelle la flexisécurité mais ce n'est qu'un leurre car une formation professionnelle aussi courte ne permet évidemment pas la réinsertion de ceux qui viennent de perdre leur emploi.
En réalité, la loi travail n'a apporté qu'une précarité aggravée pour les salariés. Elle a  facilité les licenciements à moindre coût pour les employeurs, et elle a fait primer les négociations d’entreprise en matière de durée du travail sur les dispositions protectrices des conventions collectives.  Notre nouveau Président propose de prendre une ordonnances qui va aggraver encore cette précarité dans les tous premiers mois de son mandat en permettant aux entreprises de réduire les salaires en deçà des minima prévus par les conventions collectives. S'il met en application sa promesse électorale, les entreprises bafouant les conditions de travail de leurs salariés obtiendraient un avantage compétitif sur leurs concurrentes qui exercent dans la même branche d'activité. Ce nivellement par le bas pourrait constituer un recul historique pour les travailleurs salariés.
Avec les écologistes, je pense qu'une autre réforme du droit du travail est possible, pour réellement sortir les Français du chômage de masse. Les écologistes préfèrent une logique de progrès social et de vivre-mieux par la réduction du temps de travail, l’instauration d'un revenu de base permettant d’assurer la dignité de chacun, la création d’emplois par la transition écologique et de véritables droits  à la formation tout au long de la vie.

lundi 24 avril 2017

Vote du budget 2017 de la commune de Fosses

Le budget primitif de la commune de Fosses a été voté le 22 mars dernier. Il traduit les ambitions affichées par la majorité municipale d'améliorer le cadre de vie des Fossatussiens, comme la liste Fosses dynamique et Solidaire s'y était engagée en 2014. Nous réduisons progressivement mais sûrement l'endettement de la commune, et malgré le contexte contraignant de réduction des dotations budgétaires aux communes depuis près de 10 ans, la fiscalité demeure stable, juste et équitable. Nous sommes donc satisfaits de ce budget qui consacre le caractère volontariste de la municipalité en matière de rénovation urbaine, de création de logements et de commerces de proximité, de préservation des services publics (santé, écoles), tout en assurant une gestion différenciée des espaces verts. Enfin, les terres agricoles continuent d'être sauvegardées, contrairement à ce que l'on peut constater sur bon nombre de communes voisines de la nôtre.

Malgré l'importance du sujet, l’opposition a balayé ce document sans soumettre la moindre observation, ce qui est surprenant puisqu'elle prétend aux destinées de la commune ! Tout au long du débat d'orientation budgétaire, elle n'a émis aucune proposition ni vision pour notre ville.

samedi 1 avril 2017

Hommage à Cathy



Nous étions nombreux hier soir sur le parvis de la mairie à Fosses à rendre hommage à Cathy, employée depuis longtemps à l'accueil de la mairie, décédée lundi dernier à la suite de ce qui apparaît bien être un meurtre d'origine conjugale (sous réserve des suites de l'enquête judiciaire en cours).

Cathy était bien connue des Fossatussiens rassemblés hier soir qui ont exprimé leur profonde tristesse dans une grande dignité. Nous avons perdu perdu en elle une proche, une amie, une collègue, ou parfois simplement quelques mots échangés, un visage familier, un sourire... Notre peine était d'autant plus forte qu'elle se mêlait inévitablement au désarroi, voire à la colère, vu les circonstances dramatiques de son décès. 

Après le temps de l'émotion, vient le temps de la réflexion: chaque année, selon les statistiques de l'INSEE reprises par le journal « Le Monde », plus de 120 femmes meurent en moyenne sous les coups de leurs conjoints violents, six fois plus que le nombre d'hommes qui meurent sous les coups de leur femme ou de leur compagne. Plus de 220 000 femmes seraient victimes tous les ans de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire, 70% subiraient des violences répétées et seulement 10% d'entre elles porteraient plainte auprès de la gendarmerie... 
Nombreux sont ceux qui connaissent ou ont connu d'autres cas de violence conjugale. Ce n'est pas parce que la grande majorité de ces violences sont cachées qu'elles sont acceptables. Pour les combattre, ne faudrait-il pas au contraire faire plus souvent appel aux institutions et associations qui viennent en aide aux femmes battues?

mercredi 22 mars 2017

Pourquoi sortir du nucléaire ?

Pourquoi sortir du nucléaire ?

La sécurité : 

Abandonner le nucléaire en une vingtaine d'années permettrait d'éviter un accident majeur sur notre parc de réacteurs vieillissants qui n'ont pas été conçus à l'origine pour durer plus de 30 à 40 ans. Souvenons nous des accidents de Three Mile Island (USA), Tchernobyl (URSS) et Fukushima (Japon) : les centrales nucléaires françaises ne sont pas à l'abri d'erreurs humaines, de problèmes techniques ou d'actes de terrorisme qui feraient courir un risque majeur pour la population ! Mais au delà du risque d'accident sur les réacteurs, nous ne savons toujours pas quoi faire des déchets nucléaires qui créent des risques énormes pour notre santé et pour l'environnement, et ce durant plusieurs  centaines de milliers d'années!
 
Avec un parc de centrales, vieillissant et surdimensionné, un usage militaire qui a déjà fait de nombreuses victimes dans le Sahara ou à Bora Bora, une usine d'enrichissement de l'uranium et surtout le site de la Hague qui réceptionne et traite des déchets nucléaires du monde entier, la France est sans doute le pays le plus exposé à tous ces risques !

Le coût réel du nucléaire a été sous-évalué car le coût du démantèlement des centrales va se répercuter sur nos factures d'électricité. On voit aujourd'hui que l'argument du «nucléaire, pas cher» s'écroule : selon la Commission de régulation de l'énergie (CRE), le prix moyen de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque tourne autour de 62,50 euros le mégawattheure (MWh), soit deux fois moins que l'électricité qui devrait sortir de l'EPR de Flamanville aux environs de 120 euros le MWh.

L'emploi : la reconversion du nucléaire français, le développement des technologies économisant l'énergie, additionnées aux énergies renouvelables devraient créer plusieurs centaines de milliers d'emplois durables et non délocalisables.

L'autonomie énergétique: Seules les économies d'énergie et les énergies renouvelables permettent d'assurer une véritable indépendance énergétique, au contraire des centrales nucléaires qui nécessitent d'importer 100% de l'uranium indispensable à leur fonctionnement.

mardi 21 mars 2017

 

Le Triangle de Gonesse: pourrait devenir un hub de l'agriculture péri-urbaine au sein du Grand-Roissy !

Dans le cadre d'un appel à projets "Inventons la métropole du grand paris" , l'association Terre de liens Ile de france, en lien avec le réseau des AMAP,  Biocoop, France Nature Environnement, Fermes d'avenir, Le champs des possibles, Commerçants de France et quelques autres, a présenté un projet phare visant à développer l'agroécologie dans le territoire péri-urbain du Triangle de Gonesse.

Ce projet permettrait de créer de nouveaux emplois verts et des structures d'insertion qui bénéficieraient à la population locale. L'implantation d'éco-hameaux et d'éco-villages pourrait également permettre une régénération urbaine.

De fait, la région Ile de France a terriblement besoin d'agriculteurs de proximité pour  approvisionner  les banques alimentaires, les coopératives bios et les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) qui se développent actuellement à un rythme accéléré, mais qui sont freinés dans leur développement par une urbanisation anarchique. De même, les collectivités locales peinent  à trouver suffisamment d'agriculteurs bios pour approvisionner les cantines scolaires et autres restaurants collectifs en produits de qualité.

La population de ce territoire a également besoin de conserver des espaces de respiration, de découverte de la nature et de la ruralité dans ce territoire périurbain toujours plus pollué. 

Pour que ce projet de "hub de l'agriculture péri-urbaine" ne soit pas délaissé au profit d'investisseurs immobiliers sans scrupules, soutenons cette initiative en prenant contact avec le groupement CARMA Gonesse: groupement.carna@gmail.com